Le 12 septembre 2023

Pourquoi cette violence ?

Questionner les jeunes sur la thématique de la violence, de ce qui l'engendre, et de la manière d'en sortir, à travers l'écriture et la vidéo.

Dans le cadre de l’Eté Culturel 2023, le Labo des histoires – Grand Est a proposé des ateliers d’écriture créative au Service Territorial Educatif de Milieu Ouvert (STEMO) de Mulhouse, en Alsace, sur le thème “Pourquoi cette violence”.

Durant toute une semaine, les sept participants ont été accompagnés par Marion et Viny, respectivement comédienne et vidéaste, de la compagnie Les Anges Nus, et par leurs éducatrices Sandrine et Jessica. L’objectif des ateliers était de questionner les jeunes sur la thématique de la violence, de ce qui l’engendre, et de la manière d’en sortir, à travers l’écriture et la vidéo. Ils ont ainsi créé des capsules vidéos qui serviront de supports de médiation aux autres jeunes accompagnés par le STEMO.

Dans un premier temps, les participants ont découvert des textes d’auteurs et de poètes parlant de violence, comme « Delta Charlie Delta » de Michel Simonot, « Anissa Fragments » et « Les eaux profondes » de Céline Bernard. Puis ils ont tenté de répondre à la question « par quoi commence la violence ? ». De nombreuses réponses ont été données : l’humiliation, le manque de confiance, la peur, l’ignorance…

À partir de leurs réponses et des discussions qui ont suivi, les intervenantes ont créé un texte et ont demandé aux jeunes de le mettre en son et en images. Ils ont décidé collectivement de la meilleure façon de rendre le message visuel et percutant, et se sont enregistrés.

Les intervenantes ont proposé diverses consignes d’écriture, que les jeunes pouvaient choisir selon leur inspiration. L’un d’entre-eux a rédigé un texte poignant dont chaque phrase commençait par « rien ne serait arrivé si… », un autre a rédigé une magnifique lettre à son soi du futur où il se souhaitait de réaliser ses rêves, un autre encore, a écrit une poésie alternant des phrases débutant par « j’ai », « je n’ai pas », « j’aime » et « je n’aime pas », un autre a créé un acrostiche à partir du mot violence…

Enfin, chaque jeune a mis en scène et enregistré son texte pour créer sa propre capsule vidéo.