Le 16 octobre 2024
À Noisy-le-Sec, la "machine à cartes postales" fait de nouveaux adeptes !
Dans le cadre du dispositif Patrimoines en poésie, des élèves ont visité le Mémorial de la Shoah avant d’écrire leur ressenti face à ce patrimoine historique de proximité.
En octobre 2024, à la Micro-Folie de Noisy-le-Sec, le Labo des histoires a accompagné plusieurs classes de primaire dans la découverte de l’écriture épistolaire. Les ateliers ont donné lieu à la création et à l’envoi de cartes postales originales.
Une exposition comme point de départ
La Micro-Folie accueille une exposition de l’artiste Juliette Nico intitulée « Greetings from Noisy-le-Sec ». On y retrouve des cartes postales de Noisy-le-Sec et de la Seine-Saint-Denis, ainsi que des risographies qui rendent hommage au patrimoine local. Aux côtés de celles de Juliette Nico, des dizaines de cartes, dont certaines datantes d’une centaine d’années, retracent l’histoire de la ville et son évolution.
Plusieurs classes issues de trois écoles primaires de Noisy-le-Sec ont eu l’occasion de visiter l’exposition, puis de participer à un atelier d’écriture créative animé par Simon Lhéritier, où il leur a appris des codes de l’écriture épistolaire (un genre littéraire qui regroupe tous les documents de correspondance écrite entre deux personnes).
À la découverte de la « machine à cartes postales »
Les élèves se sont ensuite lancés, grâce à des activités d’écriture ludiques, dans la rédaction de cartes qui ont été envoyées aux autres classes. Parmi ces activités, ils ont eu le plaisir de faire fonctionner à plein régime la « machine à cartes postales » de Simon, dans laquelle chacun inscrit, sur des petits bouts de papier, une formule pour dire bonjour, une pour dire au revoir, un lieu de son choix, une phrase décrivant la météo, une activité de vacances et, enfin, son humeur du moment.
Tous ces éléments, typiques de ce que l’on raconte traditionnellement dans une carte postale, nourrissent la Machine à cartes, d’où on pioche ensuite au hasard un papier de chaque catégorie. Mis bout à bout, ils permettent de créer des cartes originales, à laquelle les enfants ont pu ajouter une anecdote surprenante inventée à partir d’un jet de dés sur lesquels figurent des créatures imaginaires ou des objets insolites à ajouter à leur récit.
Grâce à ces jeux d’écriture, les enfants ont pu imaginer des cartes amusantes, comme celle de Rayan, qui affirme avoir aperçu une vache multicolore à Noisy-le-Sec, ou encore celle de Kenza, qui raconte avoir fait du foot avec… le rat roi ! Une autre classe de primaire, avec laquelle la première a choisi d’échanger par vote à main levée, a eu la chance de recevoir ces cartes, et s’est fait une joie d’y répondre à l’atelier suivant.
La célébration du patrimoine francilien à travers l’écriture se poursuivra jusqu’à la fin de l’année avec le concours « Patrimoines en poésie », dont le Labo des histoires est partenaire.
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